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Henri Focillon

Éloge de la main

Suivi de Éloge des lampes

(Couverture : Éloge de la main)

Préface d’Annamaria Ducci. Édition présentée et annotée par Raphaël Deuff, illustrée de gravures. Coll. « Sambuc ».

128 pages, 126×190 mm.
octobre 2019 | 9782491181000

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14,00 €

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Au fil de son œuvre, Henri Focillon s’est attaché avec une grande sensibilité à la connaissance des techniques et des formes de la création. Dans cet Éloge de la main, paru la première fois en 1939, l’historien se livre à une méditation intime sur le rôle, dans l’art, de la « compagne inlassable » de l’homme. Ainsi s’élabore une réflexion sur l’invention humaine, des anciens tailleurs de pierre à aujourd’hui...

Un essai autobiographique

Image du livre: Éloge de la main (8) C’est comme postface au célèbre ouvrage sur la Vie des formes que fut d’abord publié l’Éloge de la main, prolongement de cette « phénoménologie de l’art », mais sur un mode plus intime et poétique. Dès l’ouverture de son essai, Henri Focillon révèle le caractère personnel de la méditation qu’il entreprend ; dès l’abord perçu comme un « devoir d’amitié », son Éloge prend peu à peu la forme (au fil des évocations de vies ou d’œuvres qui ont jalonné son étude de l’art) d’une véritable autobiographie.

Rembrandt, Jacques Callot, Hokusai, Paul Gauguin ou encore Gustave Moreau jalonnent un parcours personnel et amoureux, guidé par l’érudition et la curiosité insatiable d’Henri Focillon, qui fut l’un des plus grands contributeurs de l’histoire de l’art au xxe siècle.


Image du livre: Éloge de la main (3)Image du livre: Éloge de la main (4)Image du livre: Éloge de la main (5)Image du livre: Éloge de la main (6)


Le hasard et la sérendipité

Image du livre: Éloge de la main (1) À travers la main, premier organe de l’homme, c’est notre rapport au monde qu’interroge Henri Focillon : une découverte de l’homme qui, délaissant le temps long de l’anthropologie et de la biologie, se penche sur « l’artiste en train de faire », l’homo faber en prise avec le monde ; et ce sont ses gestes, ses recherches, ses errances aussi et ses maladresses qu’il interroge.

Image du livre: Éloge de la main (2) Le hasard se trouve par là investi d’un rôle primordial dans le processus de l’invention, depuis celle des techniques (du « feu, de la hache, de la roue... ») jusqu’à la création des artistes visionnaires : la notion fameuse de « sérendipité », qui témoigne de la fertilité du hasard et du tâtonnement, est ainsi au cœur de l’Éloge d’Henri Focillon.

Un éloge de l’intime : l’Éloge des lampes

Image du livre: Éloge de la main (7) Évocation de la nuit et de ses luminaires intimes, l’Éloge des lampes est un court texte posthume d’Henri Focillon, publié en revue dans l’immédiat après-guerre. Les « lanternes sourdes » de l’obscurité y sont l’occasion de méditer l’importance du silence et de la solitude dans la connaissance de soi : plaidoyer des atmosphères chaleureuses et secrètes des « peintres de la lampe », de Rembrandt à Daumier, ce fragment oublié (il n’avait plus été publié depuis 1945) s’inscrit dans le prolongement des réflexions de l’Éloge de la main, et constitue avec lui l’un des plus touchants écrits d’Henri Focillon.



Henri Focillon : Éloge de la main

Collection : Sambuc

Prix de l’ouvrage : 14,00 €.

Format : 128 pages, 126×190 mm.

Parution : octobre 2019.

ISBN : 9782491181000


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Sommaire de l’ouvrage

Préface, par Annamaria Ducci.

Deux éloges paradoxaux d’Henri Focillon, par Raphaël Deuff.

Éloge de la main.

Éloge des lampes.

Notice, notes et variantes.

Chronologie.

Bibliographie.


L’auteur : Henri Focillon

Né en 1881 à Dijon, l’historien de l’art est le fils du graveur à l’eau-forte Victor Focillon. Normalien, puis agrégé de Lettres, il publie en 1918 une thèse sur Piranèse. Après avoir dirigé le musée des Beaux-Arts de Lyon entre 1913 et l’immédiat après-guerre, il enseignera l’histoire de l’art du Moyen-Âge à la Sorbonne. Intellectuel engagé, membre de la Société des Nations, il donnera de nombreuses conférences en Europe et en Amérique. Nommé professeur au Collège de France en 1938, installé définitivement aux États-Unis dès l’entrée en guerre de la France, il sera déchu de son titre par le gouvernement de Pétain après son ralliement au général De Gaulle. Il s’éteint en mars 1943, à New Haven.


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